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Royaume-Uni de Grande Bretagne
Aperçu du partenariat
Le Royaume-Uni est devenu membre du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) le 29 avril 1983, dix ans après avoir adhéré au Fonds africain de développement (FAD), le 20 juin 1973.
En 2007, dans le cadre d'un accord de coopération technique avec la Banque, le ministère britannique du Développement international (dit en anglais “Department for International Development”, DFID) lui a versé une contribution de 13 millions de livres sterling. Cet accord porte sur la construction/le développement des infrastructures, le développement du secteur privé, celui du secteur de l'eau, la bonne gouvernance, le renforcement des institutions, la gestion du savoir, le changement climatique, l'efficacité de l'aide, et les États fragiles.
Depuis les années 1970, le DFID détache certains de ses cadres auprès de la Banque, et met à sa disposition des assistants techniques pour améliorer la qualité de ses opérations. Les cadres et assistants techniques financés par le DFID et récemment détachés auprès de la BAD étaient spécialisés dans la gestion financière, le changement climatique, la gouvernance et le développement des infrastructures.
En 2010, le gouvernement du Royaume-Uni a entrepris un « réexamen des critères de l’aide multilatérale » (dit en anglais “Multilateral Aid Review”, MAR), et évalué son financement d’institutions internationales telles que la BAD, la Banque mondiale et l’Organisation des Nations unies. Réviser les critères de l’aide vise à s'assurer que le Royaume-Uni obtient la valeur maximale escomptée en compensation de l'aide que le pays octroie aux organisations multilatérales. Même si le Fonds africain de développement a su démontrer, de manière efficace, l’utilisation optimale des ressources financières au titre de l'aide britannique, le MAR recommande, toutefois, que la Banque prenne des mesures pour améliorer davantage encore la rentabilité de ses opérations de développement, grâce notamment à la mise en œuvre de sa politique de décentralisation. Le gouvernement britannique a entrepris de réviser les principes de la “MAR” pour mieux les adapter au contexte de la BAD, une démarche qui doit s’achever en 2013.
Initiatives conjointes
À travers le ministère du Développement international, le Royaume-Uni participe au financement des fonds fiduciaires multi-donateurs et initiatives ci-après :
- La Facilité africaine de l’eau (FAE) – à hauteur de 15 millions de livres sterling : la FAE a été créée en 2005 pour aider les pays africains à atteindre les objectifs fixés dans le secteur de l'eau, conformément à la Vision africaine de l'eau et selon les termes de son cadre d'action.
- Le Fonds forestier du bassin du Congo (FFBC) – à hauteur de 50 millions de livres sterling : le FFBC a été créé en 2008, pour soutenir les approches innovantes et transformatrices destinées à :
- développer les capacités des communautés et des institutions dans les pays du bassin du Congo, pour leur permettre de gérer efficacement leurs forêts ;
- aider les communautés locales à trouver des moyens de subsistance compatibles avec la conservation durable des forêts ;
- réduire le taux de déforestation, grâce à de nouveaux mécanismes financiers et des modèles appropriés.
- Le Consortium pour les infrastructures en Afrique (CIA) – à hauteur de 1,5 million de livres sterling : le Consortium pour les infrastructures en Afrique a été lancé lors du Sommet du G8 tenu à Gleneagles en 2005, afin de soutenir l'intensification des investissements, tant publics que privés, en faveur du développement des infrastructures en Afrique.
- Le Fonds spécial du NEPAD pour la préparation des projets d’infrastructures (NEPAD-IPPF) – à hauteur de 6 millions de livres sterling : ce Fonds a été créé en 2005, afin de financer l'élaboration de projets et programmes régionaux viables et bancables en matière d'infrastructures en Afrique. Il a pour objectif d'attirer davantage d'investissements publics et privés en faveur du développement des infrastructures dans les pays membres régionaux de la Banque.
- Le Fonds fiduciaire multidonateurs pour le Zimbabwe (Zim-Fund) – à hauteur de 10 millions de livres sterling : créé en 2010, le Zim-Fund soutient les efforts de redressement rapide et de développement au Zimbabwe. Le Fonds couvre surtout les investissements relatifs aux infrastructures dans les secteurs de l'eau et l'assainissement, et de l'énergie.
- Le Fonds fiduciaire multidonateurs pour les pays en transition (TFT) – à hauteur de 2,4 millions de livres sterling : Le Fonds fiduciaire multidonateurs pour les pays en transition a été créé en 2012, pour répondre aux besoins immédiats découlant de la période de transition enclenchée par le “Printemps arabe” qui a marqué l’Afrique du Nord, notamment l’Egypte, la Libye, le Maroc et la Tunisie.
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Contacts
Mr. Domenico FANIZZA, Executive Director
Mr. Pieter Janno LOLKEMA, Senior Advisor
Mr. Indranil CHAKRABARTI, Advisor